Des groupes écologistes à la défense des cours d'eau québécois
Trois organismes environnementaux lancent une campagne pour faire cesser les déversements d'eaux usées au Québec.
Les groupes de défense de l'environnement Eau Secours, Nature Québec et Fondation Rivières comptent mener une campagne appelant le gouvernement québécois à mettre un terme aux déversements d'eaux usées dans la province ou à mieux les encadrer lorsque ces rejets sont nécessaires.
Une pétition s'adressant au premier ministre François Legault ainsi qu'à deux de ses ministres impliqués dans le dossier a été mise en ligne dans le cadre de la campagne. Au moment d'écrire ces lignes, la pétition comptait plus de 800 signatures.
Des solutions mises de l'avant
Les groupes environnementaux impliqués dans la campagne s'inquiètent des impacts que les rejets d'eaux usées peuvent avoir sur les écosystèmes et la santé.
Parmi les solutions proposées, Eau Secours, Nature Québec et Fondation Rivières proposent, entre autres, « que le gouvernement [du Québec] constitue une équipe d'expert-e-s en gestion des eaux usées et effectue l'inspection de tous les systèmes d'assainissement des eaux usées ».
Les trois organismes écologistes désirent également « que les 93 municipalités déversant aux cours d'eau des eaux usées non traitées fassent l'objet d'un encadrement et d'un soutien financier adéquat du gouvernement afin que les travaux d'assainissement soient réalisés dans les meilleurs délais ».
Enfin, Eau Secours, Nature Québec et Fondation Rivières militent pour que « les deux ministères impliqués dans le dossier, c'est-à-dire le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation et le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, travaillent en collaboration afin d'alléger les processus et de raccourcir les délais ».
Rappelons que les villes de Shawinigan et de Longueuil ont récemment déversé près de 250 millions de litres d'eaux usées directement dans les rivières Saint-Maurice et Shawinigan de même que dans le fleuve Saint-Laurent à la mi-novembre.
Sources :
https://eausecours.org/2018/11/communique-eau-secours-fondation-rivieres-et-nature-quebec-lancent-une-campagne-pour-arreter-les-deversements-deaux-usees/
https://eausecours.org/civicrm/?page=CiviCRM&q=civicrm/petition/sign&sid=6&reset=1
Publié le 26 novembre 2018 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (103 vues (28 août 2019)
Une pétition s'adressant au premier ministre François Legault ainsi qu'à deux de ses ministres impliqués dans le dossier a été mise en ligne dans le cadre de la campagne. Au moment d'écrire ces lignes, la pétition comptait plus de 800 signatures.
Des solutions mises de l'avant
Les groupes environnementaux impliqués dans la campagne s'inquiètent des impacts que les rejets d'eaux usées peuvent avoir sur les écosystèmes et la santé.
Parmi les solutions proposées, Eau Secours, Nature Québec et Fondation Rivières proposent, entre autres, « que le gouvernement [du Québec] constitue une équipe d'expert-e-s en gestion des eaux usées et effectue l'inspection de tous les systèmes d'assainissement des eaux usées ».
Les trois organismes écologistes désirent également « que les 93 municipalités déversant aux cours d'eau des eaux usées non traitées fassent l'objet d'un encadrement et d'un soutien financier adéquat du gouvernement afin que les travaux d'assainissement soient réalisés dans les meilleurs délais ».
Enfin, Eau Secours, Nature Québec et Fondation Rivières militent pour que « les deux ministères impliqués dans le dossier, c'est-à-dire le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation et le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, travaillent en collaboration afin d'alléger les processus et de raccourcir les délais ».
Rappelons que les villes de Shawinigan et de Longueuil ont récemment déversé près de 250 millions de litres d'eaux usées directement dans les rivières Saint-Maurice et Shawinigan de même que dans le fleuve Saint-Laurent à la mi-novembre.
Sources :
https://eausecours.org/2018/11/communique-eau-secours-fondation-rivieres-et-nature-quebec-lancent-une-campagne-pour-arreter-les-deversements-deaux-usees/
https://eausecours.org/civicrm/?page=CiviCRM&q=civicrm/petition/sign&sid=6&reset=1
Publié le 26 novembre 2018 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (103 vues (28 août 2019)
Un petit producteur laitier québécois innove grâce au numérique
La ferme Y. Lampron et Fils inc. a trouvé un moyen de distribuer son lait tout en se rapprochant de sa clientèle.
Une entreprise familiale productrice de lait biologique à Saint-Boniface-de-Shawinigan, en Mauricie, est sur le point de lancer un nouveau concept de distribution mariant tradition et nouvelles technologies de l'information.
En effet, la ferme Y. Lampron et Fils inc. compte mettre à la disposition des consommateurs le lait qu'elle produit par l'entremise de machines distributrices. Les clients potentiels devront dans un premier temps faire leur commande via une application en ligne pour ensuite la récupérer dans les différents points de service qui seront offerts par l'entreprise dans la région. Des abonnements seront également offerts aux consommateurs.
Le lait sera vendu dans des contenants en verre consignés d'un litre qui pourront être rapportés aux points de service afin d'être recyclés.
Le consommateur aura également accès à de l'information exhaustive en ligne à propos du lait qu'il se procure.
Contourner la mainmise des gros joueurs de l'industrie
La ferme Y. Lampron et Fils inc. cherche par son initiative à s'affranchir de certaines barrières à l'entrée qui affectent les petits producteurs laitiers en matière de distribution et ainsi se rapprocher de la clientèle.
Actuellement, les producteurs doivent vendre leur produit à la Fédération des producteurs de lait du Québec, après quoi le lait est racheté par de gros joueurs dans l'industrie. Ceux-ci transforment le lait dans leurs usines pour ensuite le distribuer.
Le projet de l'entreprise demande un investissement de 200 000 dollars par an. La société prévoit être rentable à terme avec des ventes de l'ordre de 3 000 litres de lait par semaine.
Sources :
https://www.lechodemaskinonge.com/actualite/votre-laitier-2-0-2/
https://www.laiterielampron.com/
Publié le 7 février 2019 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (671 vues (28 août 2019))
En effet, la ferme Y. Lampron et Fils inc. compte mettre à la disposition des consommateurs le lait qu'elle produit par l'entremise de machines distributrices. Les clients potentiels devront dans un premier temps faire leur commande via une application en ligne pour ensuite la récupérer dans les différents points de service qui seront offerts par l'entreprise dans la région. Des abonnements seront également offerts aux consommateurs.
Le lait sera vendu dans des contenants en verre consignés d'un litre qui pourront être rapportés aux points de service afin d'être recyclés.
Le consommateur aura également accès à de l'information exhaustive en ligne à propos du lait qu'il se procure.
Contourner la mainmise des gros joueurs de l'industrie
La ferme Y. Lampron et Fils inc. cherche par son initiative à s'affranchir de certaines barrières à l'entrée qui affectent les petits producteurs laitiers en matière de distribution et ainsi se rapprocher de la clientèle.
Actuellement, les producteurs doivent vendre leur produit à la Fédération des producteurs de lait du Québec, après quoi le lait est racheté par de gros joueurs dans l'industrie. Ceux-ci transforment le lait dans leurs usines pour ensuite le distribuer.
Le projet de l'entreprise demande un investissement de 200 000 dollars par an. La société prévoit être rentable à terme avec des ventes de l'ordre de 3 000 litres de lait par semaine.
Sources :
https://www.lechodemaskinonge.com/actualite/votre-laitier-2-0-2/
https://www.laiterielampron.com/
Publié le 7 février 2019 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (671 vues (28 août 2019))
Une première mondiale pour le CHUM
En partenariat avec l'UdeM, l'hôpital montréalais annonce la création de son l'École de l'intelligence artificielle en santé.
Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a annoncé, mercredi, le lancement de la première école francophone au monde dédiée à l'étude de l'application de l'intelligence artificielle dans le domaine médical. L'École de l'intelligence artificielle en santé (ÉIAS) a été créée par le CHUM au moyen de son académie et en partenariat avec l'Université de Montréal (UdeM). Cette école vise à « accompagner et [...] soutenir les acteurs des systèmes de santé dans l'appropriation, l'implantation et la valorisation » de l'intelligence artificielle.
De même, les thèmes de « l'acceptabilité [sociale, légale et éthique de l'application de l'intelligence artificielle au domaine médical], de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l'organisation et du système de santé » par l'introduction de cette nouvelle technologie seront traités au sein de l'ÉIAS.
Une première mondiale
Interrogé à propos de l'ÉIAS, le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet, affirme qu'il s'agit de « la première école de l'intelligence artificielle au monde issue d'un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l'implantation en milieu réel de [l'intelligence artificielle] ». Il ajoute que l'ÉIAS « permettra au CHUM et à l'Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires ».
L'ÉIAS compte prendre son envol progressivement à compter de janvier 2019 et offrir une programmation adaptée à différentes clientèles ainsi qu'à leur niveau de maîtrise de l'intelligence artificielle. L'école ouvrira ses portes « à tous les professionnels de la santé exerçant dans les systèmes de soins et dans les entreprises directement ou indirectement liées à la santé, incluant tous les déterminants de la santé », tels que l'environnement, l'alimentation, l'urbanisme et l'économie, pour n'en nommer que quelques-uns.
Sources :
https://nouvelles.umontreal.ca/article/2018/11/14/lancement-de-l-ecole-de-l-intelligence-artificielle-en-sante-du-chum/
Publié le 17 novembre 2018 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (127 vues (28 août 2019))
De même, les thèmes de « l'acceptabilité [sociale, légale et éthique de l'application de l'intelligence artificielle au domaine médical], de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l'organisation et du système de santé » par l'introduction de cette nouvelle technologie seront traités au sein de l'ÉIAS.
Une première mondiale
Interrogé à propos de l'ÉIAS, le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet, affirme qu'il s'agit de « la première école de l'intelligence artificielle au monde issue d'un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l'implantation en milieu réel de [l'intelligence artificielle] ». Il ajoute que l'ÉIAS « permettra au CHUM et à l'Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires ».
L'ÉIAS compte prendre son envol progressivement à compter de janvier 2019 et offrir une programmation adaptée à différentes clientèles ainsi qu'à leur niveau de maîtrise de l'intelligence artificielle. L'école ouvrira ses portes « à tous les professionnels de la santé exerçant dans les systèmes de soins et dans les entreprises directement ou indirectement liées à la santé, incluant tous les déterminants de la santé », tels que l'environnement, l'alimentation, l'urbanisme et l'économie, pour n'en nommer que quelques-uns.
Sources :
https://nouvelles.umontreal.ca/article/2018/11/14/lancement-de-l-ecole-de-l-intelligence-artificielle-en-sante-du-chum/
Publié le 17 novembre 2018 pour le quotidien en ligne Le Peuple - Les vrais enjeux (127 vues (28 août 2019))